Moscou perçoit les propos du secrétaire d’État américain Mike Pompeo, qui avait proposé le 23 juillet de créer «une nouvelle alliance de démocraties» pour contrer la Chine, comme une tentative d’«enfoncer un coin» entre la Russie et l’empire du Milieu, a déclaré la porte-parole de la diplomatierusse, Maria Zakharova.
Pour rappel, Pompeo avait en outre estimé que «si le monde libre ne change pas, la Chine communiste nous changera à coup sûr».
Elle s’est étonnée du ton des déclarations de Pompeo «contenant des indélicatesses à l’encontre de la Chine, de son système politique et social et à l’encontre des autorités du pays».
«Les tensions dans les relations avec Pékin, provoquées par Washington, ne nuisent pas qu’aux États-Unis et à la Chine, mais compliquent sérieusement la situation internationale dans son ensemble», a-t-elle fait remarquer.
Et de rappeler que les deux pays étaient membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu et, en conséquence, comme tous les membres de ce «quintet», assumaient une responsabilité accrue dans le maintien de la stabilité à l’échelle internationale.
Réaction du Kremlin
Les propos prononcés le 23 juillet par Pompeo en Californie ont également suscité la réaction du Kremlin. Le porte-parole de la présidence russe a souligné que jamais la Russie ne nouerait d’alliances contre un autre pays.
Et de rappeler que la Russie développait des relations de partenariat particulières avec la Chine.