Dans un communiqué publié sur son site officiel, le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé ce mercredi 22 juillet le démantèlement d’une cellule terroriste de cinq personnes, dont une femme, qui se faisaient appelés «Les Loups solitaires» sur les réseaux sociaux.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé que le groupe planifiait des attentats contre des édifices publics et des patrouilles des forces de l’ordre après que «certains parmi eux avaient échoué à rejoindre d’autres éléments terroristes retranchés dans les maquis, où ils comptaient recevoir une formation dans la fabrication des explosifs qui devait être dispensée par des combattants actifs dans les zones de conflit [la Libye et le Sahel, ndlr]».
Les cinq mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République, a conclu le communiqué.
Le lundi 20 juillet, le ministère de l’Intérieur avait également annoncé la mise en échec d’une opération terroriste ciblant une patrouille des forces de l’ordre dans le sud du pays.
Une autre opération importante
Alger et Tunis avaient décidé d'intensifier leur coopération en matière de lutte antiterroriste, après l'attentat du 8 juillet 2018 près d'Aïn Soltane, dans la région tunisienne de Jendouba, et au cours duquel six gendarmes tunisiens ont trouvé la mort. Les deux pays ont créé 60 points de contrôle militaires supplémentaires le long des frontières nord, selon la presse algérienne.
Il s'agissait pour l'Algérie de la frontière allant d’El Tarf à Tébessa, en passant par Souk Ahras, et pour la Tunisie, de la frontière couvrant les régions de Jendouba, Le Kef et Kasserine.
«Une partie de ces points de contrôle seront mobiles et assurés par des patrouilles militaires, tandis que d'autres seront fixes, et dont la mission consistera à surveiller les mouvements des groupes armés», avait-il été précisé.