Lundi 20 juillet s’est tenue la première réunion de La République en marche (LREM) dans ses nouveaux locaux du VIIIe arrondissement de Paris, à laquelle a même participé Jean Castex, a rapporté Valeurs actuelles. «Sa présence au premier bureau exécutif de LREM depuis sa nomination est un signal fort pour notre mouvement», s’est réjoui Stanislas Guerini, délégué général du parti. Le mouvement créé par Emmanuel Macron n’est pourtant pas au mieux de sa forme.
En effet, comme révélé dans le numéro du 22 juillet du Canard enchaîné, de nombreux militants ont déserté LREM depuis la campagne présidentielle. «Des 418 377 militants qui s'étaient inscrits en cliquant sur le site du mouvement en 2017, il n'en reste que 20 000 aujourd'hui», indique l’hebdomadaire satirique.
Une tendance qui n’échappe pas aux cadres du parti: «On ne peut pas continuer comme ça jusqu’en 2022, il nous faut du changement», a confié l’un d’eux à 20 Minutes. Après la déception des municipales, qualifiée de «raclée» par le Président lui-même, le parti de la majorité se prépare, à l’instar du gouvernement, à un certain remaniement.
Stanislas Guerini sur la sellette?
Alors que Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, a déjà annoncé qu’il quittait son poste dès septembre, Stanislas Guerini pourrait lui aussi laisser sa place. «Il a démontré son incapacité à nous faire parvenir au succès, on ne peut quand même pas se satisfaire d’avoir obtenu que quelques conseillers municipaux!», a déploré un député LREM toujours auprès de 20 Minutes.
Que ce soit pour prendre la tête du groupe des députés ou pour diriger le parti, un nom revient régulièrement: celui de Christophe Castaner. Marcheur de la première heure, l’ancien ministre de l’Intérieur reste populaire au sein des cadres du parti. «Il faut quelqu’un de puissant, avec une large notoriété et du charisme. Je verrais bien Casta reprendre le parti, qui sera fondamental pour la préparation de la présidentielle», a poursuivi ce même parlementaire.