Le Centre d’analyse du terrorisme (CAT) a communiqué au Sénat une étude inédite sur le taux de récidive des djihadistes des années 1988-2006, dont les conclusions se révèlent alarmantes, rapporte Le Figaro.
Cette étude ne concerne toutefois pas les djihadistes ayant rejoint Daech*, qui sont, pour la plupart, toujours incarcérés, précise le journal. Le document souligne également qu’une récidive peut avoir lieu à tout moment, que ce soit un ou dix ans après leur premier engagement djihadiste.
Plus de 2.500 djihadistes libérés d’ici 2022
«La statistique française est plus inquiétante encore. Car il s’agit des individus les plus dangereux par leur engagement idéologique, par leur formation au maniement des armes et des explosifs et par leur capacité à recruter», indique le président du CAT, Jean-Charles Brisard.
Le quotidien rappelle en outre que, selon les chiffres de l’administration pénitentiaire, 2.540 islamistes ayant rejoint Daech* dans les années 2010 auront été libérés d’ici 2022. En 2018 et 2019, 1.895 détenus acquis aux thèses de l’islam radical ont déjà retrouvé leur liberté.
* Organisation terroriste interdite en Russie