Ségolène Royal s’indigne que Roselyne Bachelot se soit rendue à Nantes en avion

© AFP 2024 KIRILL KUDRYAVTSEVSégolène Royal
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Après l’incendie de la cathédrale de Nantes, la nouvelle ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a décidé de s’y rendre en urgence, vraisemblablement en avion plutôt qu’en TGV. L’ancienne ministre de l’Écologie Ségolène Royal s’est alors indignée du lourd bilan carbone de ce déplacement.

Samedi 18 juillet, alors qu’elle se trouvait à Lille pour sa première sortie en tant que ministre de la Culture, Roselyne Bachelot a décidé d’écourter sa visite pour se rendre à Nantes en apprenant l’incendie de la cathédrale dans la matinée. Si La Voix du Nord a assuré qu’elle était allée à la gare de Lille Flandres pour se rendre en train à sa destination, une photo publiée sur Twitter indique qu’elle a effectué le trajet par voie aérienne.

Un déplacement qui a rapidement suscité l’indignation de l’ancienne ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, laquelle a réagi sur le réseau social pour souligner non seulement le lourd bilan carbone de Mme Bachelot, mais également le fait qu’elle ne portait pas de masque. «Faites ce que je dis mais pas ce que je fais», a-t-elle commenté.

Sur place, la nouvelle ministre de la Culture a assuré le soutien financier de l’État pour la reconstruction de l’édifice. Elle a également réaffirmé son soutien aux sapeurs-pompiers et aux services mobilisés pour sauver «notre patrimoine commun».

Ni elle ni le ministère de la Culture n’ont réagi à la polémique de l’utilisation de l’avion (ou de l’hélicoptère, selon un internaute qui affirme en avoir reconnu le modèle), pourtant critiquée par de nombreux internautes, d’autant que le nom de Roselyne Bachelot figure dans les top tendances de Twitter en ce dimanche 19 juillet.

Trajet en Islande en jet privé

Engagée dans la cause écologique, Ségolène Royal n’est pourtant pas blanche comme neige en ce qui concerne l’empreinte carbone de ses déplacements. Interpellée par l’équipe de Quotidien en septembre 2019, elle avait peiné à justifier un aller-retour en Islande en jet privé l’année précédente.

Si elle a défendu que ce trajet peu écologique n’était «pas aux frais de l’État», elle n’a pas pu justifier le fait qu’elle s’y rendait pour l’inauguration d’un paquebot de luxe destiné à effectuer des croisières dans l’Arctique. Une visite d’autant plus polémique que Mme Royal était à l’époque ambassadrice chargée des négociations sur les pôles.

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