Un bénévole du diocèse de Nantes a été placé en garde à vue samedi dans le cadre de l'enquête sur l'incendie dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, a indiqué le procureur de la République.
Selon les informations du Figaro, il s'agit d'un réfugié rwandais de 39 ans. Il aurait fait part de sa colère concernant son visa expiré.
Les enquêteurs souhaitent également l’entendre «sur les conditions de fermeture de la cathédrale», a ajouté le procureur.
Le magistrat a souligné que «toute interprétation qui pourrait impliquer cette personne dans la commission des faits est prématurée et hâtive». «Il faut rester prudent quant à l'interprétation de cette garde à vue, c'est une procédure normale».
Interrogé sur les premiers éléments de l'enquête, il a confirmé l'arrivée samedi après-midi des experts incendie du laboratoire de police scientifique et technique.
Toutefois, ils attendaient encore le feu vert des pompiers pour accéder à la plateforme où se trouvait le grand orgue, qui a été détruit par les flammes samedi matin. «On espère le faire dans la journée», a indiqué M. Sennès.
L'incendie qui a touché la cathédrale de Nantes, déjà ravagée par les flammes en 1972, a causé un grand émoi samedi, plus d'un an après Notre-Dame de Paris.
Jean Castex, accompagné de deux ministres, s'est rendu samedi après-midi à Nantes, rendant hommage «au dévouement et au très grand professionnalisme de la grosse centaine de sapeurs-pompiers qui ont été mobilisés dès le début du sinistre et qui l'ont géré avec une efficacité remarquable».