«Nous appelons tous les acteurs étrangers à cesser leurs interférences et à respecter l'embargo sur les armes [en Libye] établi par le Conseil de sécurité des Nations unies», ont écrit dans une déclaration commune Angela Merkel, Emmanuel Macron et Giuseppe Conte. Cité par l’AFP, le document a été publié en marge des négociations sur un plan de relance post-coronavirus à Bruxelles.
«Nous appelons toutes les parties en Libye, ainsi que leurs soutiens étrangers à une cessation immédiate des combats», ajoutent les dirigeants, qui expriment de «graves préoccupations» vis-à-vis de «l'augmentation des tensions militaires dans le pays».
Aucun pays n'a toutefois été nommément mentionné, souligne l’agence.
Situation en Libye
Plongée dans le chaos depuis 2011 et une intervention internationale à l’initiative de la France de Sarkozy, la Libye est divisée en deux camps rivaux: d’une part le GNA dirigé par Fayez el-Sarraj qui siège à Tripoli et est reconnu par la communauté internationale, d’autre part un gouvernement parallèle élu dans l’est du pays soutenu par le maréchal Khalifa Haftar qui a depuis avril 2019 entrepris plusieurs tentatives de s’emparer de Tripoli.