Alors que le taux de reproduction du virus est en hausse dans plusieurs régions, dont la Bretagne, Jean Castex estime que la situation n’est pas grave, appelant cependant à «plus de vigilance», rapporte l’AFP.
«Il faut être vigilant. [Nous ne sommes pas, ndlr] dans une situation grave, mais c'est une situation qui appelle plus de vigilance», a déclaré le chef du gouvernement sur France 2.
Interrogé sur un éventuel reconfinement en France, à l'instar de celui décrété depuis vendredi à Barcelone, le Premier ministre a fait valoir que «les chiffres à Barcelone sont beaucoup plus dégradés que ce que nous observons» dans l’Hexagone, même s'il y a «eu incontestablement un relâchement».
«Mais on ignore ce qu’il en sera dans trois semaines. Et donc notre rôle c'est de faire de la prévention en testant davantage et en accentuant la pédagogie auprès de nos concitoyens», a-t-il ajouté, reconnaissant que les délais pour obtenir un rendez-vous dans certains laboratoires pour effectuer un test s'étaient allongés.
«Il semble que le phénomène soit un petit peu aggravé ces jours-ci», a-t-il convenu. Le Premier ministre a d’ailleurs souligné que le ministre de la Santé Olivier Véran avait reçu dans la journée les représentants des laboratoires.
Masques et tests
Jean Castex a en outre indiqué que les test salivaires étaient en cours de développement alors que ceux virologiques ne se font actuellement que par prélèvement nasal.
À propos des voyages aériens, le Premier ministre souhaite que des tests soient obligatoires «au départ du pays [étranger] et que, éventuellement, on puisse renforcer à l'arrivée au cas où une personne venant de ces pays n'aurait pas pu être testée parce que dans certains pays, par rapport à nous, l'appareil de test et de prévention est beaucoup plus faible».
Et de conclure: «Nous sommes d'ores et déjà en train de renforcer les dispositifs dans les ports et les aéroports».