Sur sa page Facebook il précise qu’il s’expliquera ce soir dans le Journal télévisé de TF1 et lance un nouveau live pour revenir sur la rencontre qui a eu lieu le 14 juillet au jardin des Tuileries. Celle avec le Président de la République, dont la vidéo a été largement partagée sur les réseaux sociaux.
Dans sa nouvelle vidéo, l’homme originaire de l’Aisne qui se présente sur Facebook comme Kouliomj Richard et précise être Gilet jaune depuis les débuts de ce mouvement souligne qu’il s’agit d’une pure coïncidence et qu’il était venu à Paris en compagnie de quelques amis pour prendre part à la manifestation des soignants. C’est dans de telles circonstances qu’il est tombé sur le couple présidentiel.
«Mettez-vous en face de lui»
Expliquant avoir reçu des messages critiques, il souligne n’avoir pas dit «respect» au Président et revient phrase par phrase sur son intervention. «Je n’ai rien à me reprocher», affirme-t-il à un moment. Parfois, au cours de ses explications il ne parvient pas à retenir ses larmes.
[Les propos mentionnés dans le tweet qui suit vont à l'encontre de la version présentée par le Gilet jaune, ndlr]
Cette séquence dit tant de choses!
— Claude Weill (@WeillClaude) July 15, 2020
Gilet jaune dévasté, en larmes, parce qu’il se fait démonter par ses copains GJ pour avoir laissé échapper, à la fin de son échange musclé avec E Macron: “franchement, respect!”
“Le réel, c’est quand on se cogne” (Lacan)pic.twitter.com/z7ZbLrdDvd
«Vous pouvez penser ce que vous voulez», se défend-t-il face à certains commentateurs qui lui ont reproché de ne pas avoir été suffisamment ferme et ne pas avoir «sauté sur la gueule» du chef de l’État.
«Retrouvez-vous face à Macron», leur lance-t-il, rappelant qu’il y a des Gilets jaunes qui ont été jugés pour avoir exprimé sur les réseaux sociaux un manque de respect envers Emmanuel Macron. «Vous-voulez que je le gifle? Mais mettez-vous en face de lui».
«C’est cette image-là de Gilets jaunes que je devais montrer? Un mec qui saute sur le Président de la République?», poursuit-il, soulignant que jamais de sa vie il n’aurait fait cela.
En revenant sur sa question des agents de la BRAV -à qui il proposé devant le Président de retirer les motos et de réapprendre leur métier- Richard dit qu’il aurait pu parler mieux et dire des choses plus intéressantes, mais souligne que ce n’était point facile et puis que c’était une improvisation vu que la rencontre était fortuite.