En réponse aux vœux qu’Emmanuel Macron avait adressés aux bacheliers sur TikTok, Jean-Luc Mélenchon a fait sa première apparition sur cette plateforme chinoise de vidéos. Ceci pour lui répondre.
Le chef de La France Insoumise n’a pas dansé devant la caméra, comme le font souvent les utilisateurs de TikTok, mais s’est plutôt tourné vers la rime. Il a de la sorte repris un morceau de la chanteuse Wedjene en se moquant du chef de l’État.
🇫🇷 FLASH - Jean Luc #Melenchon publie également son premier #TikTok. Il parodie la chanson #Anissa de la chanteuse #Wejdene. « Tu parles à #Macron. Mais moi je m’appelle #Melenchon. Et tu hors de ma vue » dit-il dans la vidéo. (TikTok) pic.twitter.com/HCB77TvmJB
— Conflits (@Conflits_FR) July 8, 2020
Jean-Luc Mélenchon a taclé le Président sur l’application Parcoursup dont le lancement remonte à 2018 mais qui ne satisfait pas ses utilisateurs et reste problématique, selon des lycéens et enseignants cités par le HuffPost. La phrase «tu hors de ma vue», incorrecte, renvoie aux paroles de la chanson «Anissa» de Wedjene.
Pour filmer cette courte séquence, le chef de La France Insoumise se tient à l’entrée de la station de métro République. En pointant du doigt ce nom, il rappelle sa phrase «La République est à moi», hurlée en 2018 face à un policier près du siège de son parti à la suite d’une perquisition.
Possible interdiction aux États-Unis?
La populaire application TikTok est en vogue depuis le début de la pandémie puisqu’elle a accueilli près de 65 millions de nouveaux utilisateurs courant mars, selon le site spécialisé SensorTower (pour un total de 800 millions à l’échelle planétaire). Cependant, elle connaît actuellement quelques détracteurs, en particulier auprès de l’administration américaine.
Le secrétaire d’État américain a précisé que la décision finale serait prise par Donald Trump. Il a en particulier pointé du doigt le manque d’indépendance de l’application vis-à-vis de Pékin. Mike Pompeo a ainsi mis en garde les utilisateurs, estimant que leurs données pourraient tomber «entre les mains du Parti communiste chinois».
TikTok a répondu à ces attaques dans un communiqué, précisant que l’application se voulait «sûre et sécurisée», et n’avait jamais partagé de données avec le gouvernement chinois.