En réaction à l’accusation de viol, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a déclaré «avoir le droit à la présomption d’innocence». Il a également affirmé avoir demandé à son administration à ne pas avoir de remontées d'informations sur les affaires le concernant.
«Je ne commente pas les affaires de justice en général et pas la mienne depuis 3 ans en particulier. Je constate simplement qu'il y a eu trois décisions de justice, deux enquêtes préliminaires ont été classées sans suite et un non lieu rendu par deux juges d'instruction (...) alors il me semble qu'au bout de trois décisions de justice, on peut penser que j'ai le droit à la présomption d'innocence», a-t-il annoncé sur RTL.
Investigations
En juin dernier, la cour d'appel de Paris a ordonné la reprise des investigations concernant une accusation de viol de 2009 visant M. Darmanin, lequel occupait alors le poste de ministre des Comptes publics.
Le ministre de l’Intérieur est accusé de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance via une plainte avec constitution de partie civile datant de février 2018. La plaignante, Sophie Patterson-Spatz, affirme avoir été violée en 2009. À l'époque, elle s'était adressée à l'élu, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l'UMP, pour essayer de faire annuler une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants contre un ex-compagnon.