Interrogée par Sud Radio, Brigitte Bardot a critiqué l’action gouvernementale, en particulier en matière de sécurité.
«Je suis épouvantée, je suis écœurée, et je trouve qu’on est gouverné par des lâches, soumis à une partie de la France qui maintenant n’appartient plus à la France. Les flics […] doivent assurer la sécurité de la population quoi qu’il arrive, et l’on doit toujours les respecter […] On est gouverné par des lâches, des soumis, des sans-couilles», a-t-elle déclaré au micro de la station.
Brigitte Bardot a par ailleurs admis que l’affrontement entre Gilets jaunes et policiers avait été «horriblement dur». En juin dernier, elle avait déjà pris la défense des forces de l’ordre sur Twitter, saluant «ceux qui nous protègent avec courage et abnégation», et s’en prenant aux «donneurs de leçon» et aux «trouillards émasculés».
Vive la Police française ! pic.twitter.com/g8OO76Xp4M
— BRIGITTE BARDOT (@brigitte_bardot) June 12, 2020
Zones de non-droit et autorité
Pessimiste, l’ancienne égérie de Serge Gainsbourg a avoué songer parfois à quitter la France, «devenue dégueulasse». Elle s’est dite scandalisée par l’inaction du gouvernement, notamment concernant les zones de non-droit.
«Maintenant il y a des tas d’endroits où plus personne de peut rentrer, ni les flics, ni les pompiers, ni les médecins, ni personne. Maintenant c’est tout juste si on ne nous fout pas dehors avec un coup de pied dans le cul!», s’est-elle indignée chez Sud Radio.
Brigitte Bardot a conclu en estimant qu’il faudrait désormais «une main de fer» pour remédier à la situation et remettre «un peu les pendules à l’heure».