Dimanche 5 juillet, 108 migrants algériens ont débarqué à bords de dix bateaux sur la côte de la ville de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne, a rapporté l’agence officielle EFE. Conformément au dispositif de l’état d’urgence sanitaire instauré en raison du Covid-19, ces migrants ont tous été soumis à un test PCR par les autorités espagnoles qui les ont placés de suite en quarantaine.
Les faits
L’agence espagnole a indiqué que les 108 migrants algériens étaient pris en charge pour la durée du confinement par la section locale de la Croix-Rouge et la fondation Cepaim qui les a hébergés dans ses locaux situés dans les villes de Los Nietos, à Carthagène, et de San Anton, à Murcie.
Deux jours avant, six migrants algériens ont quitté par bus la ville de Los Nietos vers une autre destination, sous la protection de la police qui surveillait les locaux de la même ONG où ils étaient hébergés.
Samedi 4 juillet, le Président Abdelmadjid Tebboune avait déclaré à France 24 que certains jeunes algériens ne croyaient pas en l’existence de la maladie du coronavirus. «Pour eux, tant qu’ils ne voient pas le virus, ils n’y croient pas», a-t-il affirmé, appelant à la raison ceux qui pensent que l’État exploitait cette épidémie pour étouffer l’opposition politique en empêchant le retour du Hirak.