Contraints de s’occuper sans masques de personnes soupçonnées d’être malades du coronavirus, deux infirmiers d’un Ehpad à Toulouse ont été licenciés pour une raison non établie. Leurs avocats affirment que les employés avaient demandé à plusieurs reprises à leur hiérarchie de leur fournir des moyens de protection, indique La Dépêche du Midi.
La femme de 53 ans et l’homme de 34 ans se sont vus refuser leur demande par la directrice de l’Ehpad. Une semaine après l’incident, ils ont été priés de quitter leur poste. En mai, ils ont été officiellement licenciés par écrit.
Plusieurs chefs d’accusation
Expliquant sa décision, la direction de l’Ehpad évoque des faits graves et un comportement agressif de ces effectifs. Ceux-ci sont également accusés d’avoir colporté des ragots ayant suscité des peurs parmi l’équipe de l’établissement, indique le quotidien.
L’étude de la cause du licenciement est en cours. Les avocats des intéressés travaillent sur d’éventuelles démarches visant à démontrer «la nullité du licenciement». Si celle-ci est prouvée, il sera possible de recourir aux Prud’hommes et de réclamer des dommages et intérêts.