Dimanche 5 juillet, un candidat sans étiquette au Congrès américain dans le 18e district de Floride, KW Miller, s’est lancé dans une longue diatribe très complotiste contre la chanteuse Beyoncé. Cette dernière a récemment sorti un morceau politiquement engagé, en référence au mouvement Black Lives Matter.
Beyoncé is not even African American. She is faking this for exposure. Her real name is Ann Marie Lastrassi. She is Italian. This is all part of the Soros Deep State agenda for the Black Lives Matter movement. BEYONCÉ YOU ARE ON NOTICE!#GreatAwakening #QAnon #WWG1GWA #Trump2020
— KW Miller For Congress (FL-18) (@KwCongressional) July 4, 2020
«Beyoncé n’est même pas afro-américaine. Elle fait semblant pour gagner en visibilité. Son véritable nom est Ann Marie Lastrassi. Elle est italienne. Tout ça fait partie d’un plan de l’État profond de Soros pour le mouvement Black Lives Matter. Beyoncé, tu es prévenue!», écrit-il dans une première publication.
Mais il ne s’est pas arrêté là. Il affirme ensuite que le dernier titre de la chanteuse, «Formation», n’est en fait qu’un message codé destiné aux mondialistes. Selon lui, la chanson constitue en elle-même une preuve que Beyoncé était «démoniaque et qu’elle a voué un culte dans des églises satanistes en Alabama et en Louisiane». «Elle garde des symboles satanistes dans son sac», assure-t-il également.
Toujours dans ce titre, la chanteuse déclare qu’elle pourrait devenir «une future Bill Gates noire», dénonce l’homme politique. «Par conséquent, en 2020, nous observons le mouvement Black Lives Matter terroriser le pays tandis que Bill Gates promeut un vaccin contre le Covid», alerte-t-il.
Il attaque une autre chanteuse
KW Miller poursuit sa diatribe sur Patti LaBelle, une autre chanteuse afro-américaine, davantage connue dans les années 1980. Partageant quatre photos de l’artiste, dont trois où elle figure aux côtés de Barack Obama et de Bill Clinton, il assure qu’elle est une «marionnette mondialiste Illuminati» et se demande si elle voue un culte à Lucifer.
Il revient ensuite sur sa théorie de l’État profond, suggérant que Patti LaBelle a un «plan secret» pour réinstaller Barack Obama à la présidence des États-Unis. «Les artistes noirs devraient encourager la communauté noire plutôt que d’essayer de dire à leurs frères et sœurs qu’ils sont des victimes», conclut-il.