Le tribunal correctionnel de Versailles a condamné lundi 29 juin à une peine de quatre ans de prison dont trois ans ferme un homme de 42 ans qui avait torturé sa femme avec une batterie de voiture, rapporte Le Parisien.
Ainsi, il avait accroché, en pleine nuit, pendant le week-end dernier, des pinces métalliques aux poignets de son épouse ligotée, reliées à une batterie de voiture dans une maison de Rambouillet. En lui infligeant des décharges électriques pour lui faire «tout lui dire», le tortionnaire lui a causé des brûlures aux poignets.
Après que l'épouse s'est présentée vendredi 26 juin au commissariat de Rambouillet pour faire part des tortures, le mari a été interpellé au domicile familial puis placé en garde à vue.
Lors de celle-ci, il a nié les accusations en affirmant qu’il n’aurait «jamais pu faire une chose pareille». Il a laissé entendre que son épouse, en arrêt maladie longue durée, aurait pu inventer toute l’histoire. Cependant, le prévenu n’a pas trouvé d’explications à fournir sur la présence des traces de brûlures et des ecchymoses.
La jalousie comme motif de torture exclue
Selon une expertise psychiatrique, le prévenu ne souffre pas de maladie mentale. Les magistrats l’ont donc reconnu coupable, ajoutant même à sa condamnation un mandat de dépôt qui l'a envoyé directement en prison à l'issue de l'audience.