Face à de véritables gangs de singes, la ville thaïlandaise de Lopburi contre-attaque – vidéos

CC BY 2.0 / voss749 / 100_0147Des singes à Lopbury
Des singes à Lopbury - Sputnik Afrique
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Confrontée à une véritable guerre de gangs de singes, la ville thaïlandaise de Lopburi a décidé de lancer une campagne de stérilisation des macaques qui, selon certaines estimations, sont environ 6.000 dans ses rues.

Plusieurs milliers de singes ont envahi la ville thaïlandaise de Lopburi, située à quelque 150 kilomètres au nord de Bangkok. Elle en avait fait une attraction, mais aujourd’hui, la ville étouffe sous l’emprise des macaques, leur population augmentant de façon incontrôlable. Aujourd’hui, ce sont, selon certaines estimations, 6.000 singes qui cohabitent avec quelque 60.000 habitants.

Ce qui a forcé les autorités à réagir.

Ainsi, elles ont lancé une campagne de stérilisation pour freiner la prolifération des primates. L’objectif est d’en stériliser environ 500. Attirés par la nourriture déposée dans de grandes cages, ils sont endormis puis emmenés dans une clinique vétérinaire.

Le 20 juin, premier jour de la campagne, «nous en avons capturé 100, mais on n'en opèrera que la moitié […] Certains ont déjà été stérilisés, d'autres sont en phase d'allaitement, d'autres encore trop jeunes», a indiqué, cité par l’AFP, Narongporn Daudduem, directeur du département des parcs et de la vie sauvage de Lopburi.

Les touristes venant d’habitude par centaines à Lopburi, les primates n’avaient aucun problème pour se nourrir et survivre. Mais l’épidémie de Covid-19 a apporté des correctifs à la situation.

Les «rois» de la ville

Depuis mars, les voyageurs ne viennent plus et les macaques, tolérés jusqu’ici par la population comme une source de revenus, attaquent des voitures et mettent mal à l’aise la population.

«Avec le départ des touristes, ils sont devenus plus agressifs, combattant les humains pour la nourriture. Ils envahissent les bâtiments et forcent les habitants à fuir leurs maisons», a déclaré, le vétérinaire Supakarn Kaewchot, cité par Newsflare.

Les macaques étaient depuis longtemps les «rois» de la ville, tolérés, voire adulés par les habitants comme une source de revenus non négligeables. La ville a même installé des panneaux à son entrée pour signaler la Monkey zone, soit le Territoire des singes.

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