La statue équestre de Napoléon érigée dans le centre-ville de La Roche-sur-Yon, en Vendée, a été souillée de peinture rouge dans la nuit de jeudi à vendredi.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, la statue de Napoléon à la Roche-sur-Yon a été barbouillée de couleur rouge sang.
— LaMereSup (@LaMere_Sup) June 26, 2020
Prochaine cible: le Mont-Blanc.
Pas assez noir! pic.twitter.com/eYB6Etei2n
La police a procédé à des prélèvements pour essayer de retrouver ceux qui se sont livrés à cet acte de vandalisme, a précisé Ouest-France.
La statue a été ensuite nettoyée par les services de la ville.
Le nettoyage de la statue de Napoléon , vandalisée dans la nuit de jeudi à vendredi, est encore en cours ce vendredi après-midi à La Roche-sur-Yon. Le monument atteint les plus de 9 mètres de hauteur, socle compris. La Ville a déposé plainte aujourd’hui. #lrsy @OuestFrance85 pic.twitter.com/4CJCI7X3v6
— Clémence Holleville (@clemholleville) June 26, 2020
Selon un témoin, les faits auraient eu lieu vers 2h45, a ajouté le journal.
Déposition de plainte
La ville a fermement condamné les actes de vandalisme contre la statue.
📢 Telle que nous ne souhaiterions jamais la revoir ! @larochesuryonfr condamne fermement les actes de #vandalisme contre la statue #Napoléon, recouverte cette nuit de peinture rouge sang. #monumenthistorique #larochesuryon #lrsy #vendée pic.twitter.com/CnXNOaU6vK
— La Roche-sur-Yon, Ville & Agglomération (@larochesuryonfr) June 26, 2020
Toujours selon Ouest-France, la municipalité a porté plainte pour la dégradation de la statue haute de plus de neuf mètres, inaugurée en 1854 et classée monument historique.
Les dégradations de statues semblent devenir monnaie courante ces derniers temps. Ainsi, un buste de Charles de Gaulle a été récemment dégradé dans la commune de Hautmont, dans les Hauts-de-France, tandis qu’une statue du général avait été aspergée de peinture jaune le 13 juin en Seine-Saint-Denis.
Par ailleurs, un pot de peinture blanche avait été déversé deux jours plus tôt sur la statue pour l’abolition de l’esclavage à Pau, dans le Béarn avec l’inscription «White Lives Matter», détournant le slogan du mouvement actuel de lutte contre le racisme.