L’Armée de l’air algérienne a perdu un drone d’attaque de type CH-4B de fabrication chinoise, qui s’est écrasé dans l’est du pays, rapporte le site algérien d’information militaire Menadefense qui a publié une vidéo.
Le média précise que le drone s’est écrasé à l’est de la base aérienne de Bir Rogaâ, dans la commune de Berriche, dans la wilaya (région) d’Oum el Bouaghi, dans l’est de l’Algérie.
La vidéo montre des câbles électriques à haute tension par terre. Les raison du crash sont toujours inconnues. Néanmoins, des experts cités par Menadefense estiment qu’«il est possible que l’accident ait eu lieu lors de la descente du drone, pendant laquelle le pilote […] n’a pas su éviter la ligne électrique». Selon eux, une deuxième hypothèse est également plausible. En effet, ils expliquent qu’il est également possible que «les câbles électriques à haute tension qui pullulent dans la zone aient provoqué des perturbations électromagnétiques [dans les circuits électroniques du drone, ndlr] ayant mené au crash».
Le ministère de la Défense nationale (MDN) n’a pas encore communiqué sur ce crash.
Le CH-4B dans des manœuvres à munitions réelles
Le 30 octobre 2018, l'Armée nationale populaire (ANP) a mené des manœuvres aériennes à tirs réels en employant des drones d'attaque CH-3A et CH-4B, lesquels sont apparus pour la première fois publiquement.
Le CH-4B est inspiré du drone américain MQ-9. Il a une portée de 2.000 kilomètres, une vitesse maximum de 350 km/h et un plafond de vol de 14.000 mètres. Dirigé par satellite, il a une autonomie de vol allant de 30 à 40 heures et une capacité de reconnaissance d’un rayon de 5.000 kilomètres.