À l’approche du second tour des élections municipales, Édouard Philippe a évoqué lundi 22 juin ses projets pour l’avenir lors d'un débat organisé sur France 3 Normandie avec son adversaire, le communiste Jean-Paul Lecoq.
«Mon objectif, c’est d’être maire du Havre, vite. Ça peut arriver très vite. Si ça arrive très vite, ça sera très bien», a déclaré l’actuel Premier ministre qui a été maire de la ville entre 2010 et 2017, avant de rejoindre Matignon.
Quant au député communiste, il s’est exprimé sur un éventuel cumul des mandats:
«J'ai un petit côté Rufenacht dans ce domaine: on lui avait proposé à un moment donné de servir à l'échelle nationale et il avait répondu Le Havre, tout Le Havre, rien que Le Havre», explique-t-il en référence à Antoine Rufenacht qui avait refusé de devenir ministre, après avoir été élu maire du Havre en 1995, afin de s'occuper à plein temps de sa ville.
Son retour déjà évoqué
Ce n’est pas la première fois qu’Édouard Philippe évoque son retour au Havre. Le 16 juin, il a déjà émis cette idée dans un entretien à Paris-Normandie.
«Je vous le dis: si les électeurs me font confiance, je serai de retour au Havre. Au plus tard en mai 2022, mais peut-être beaucoup plus tôt», avait-il alors annoncé.
Les résultats d’un sondage
Arrivé en tête du premier tour le 15 mars avec 43,6% des voix devant son concurrent communiste Jean-Paul Lecoq (35,88%), M.Philippe était depuis à la manœuvre dans la crise épidémique, engrangeant au passage une forte hausse de sa popularité au niveau national.
Un sondage Ifop paru le 11 juin le créditait de 53% des intentions de vote, contre 47% pour M.Lecoq, mais l'inconnue de l'abstention fait peser une forte incertitude.