Un militaire algérien tué lors d'un accrochage avec des islamistes armés

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Un militaire algérien est mort lors d'un accrochage avec des islamistes armés samedi soir à Aïn Defla, dans le centre de l'Algérie, a annoncé dimanche le ministère de la Défense dans un communiqué qui précise qu'une opération est toujours en cours.

Un militaire algérien a été tué lors d'un accrochage avec des islamistes armés, selon un communiqué de la Défense.

«Lors d'une embuscade opérée dans la zone de Gaadet Lahdjar […]» dans la préfecture d'Ain Defla, «un détachement de l'Armée s'est accroché [...] avec un groupe terroriste armé, ce qui a causé le décès en martyr du caporal contractuel Znanda Mostafa», indique le communiqué, cité par l’AFP.

Il s’agit d'islamistes armés actifs en Algérie depuis le début des années 1990.

«Toutes les mesures sécuritaires nécessaires pour le bouclage et le ratissage de cette zone, et la poursuite de ces criminels» ont été prises, poursuit par ailleurs le ministère de la Défense.

La lutte de l'armée algérienne contre le terrorisme

Malgré la mise en œuvre en 2005 d'une Charte pour la paix et la réconciliation, censée tourner la page de la «décennie noire» (1992-2002) de la guerre civile qui a fait quelque 200.000 morts, des groupes armés islamistes restent actifs notamment dans le centre-est de l'Algérie, où ils s'en prennent généralement aux forces de sécurité.

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Début février, un militaire avait été tué lors d'un attentat à la voiture piégée, à Timiaouine, dans le sud de l'Algérie, à la frontière avec le Mali.

En mai, l'armée algérienne avait par ailleurs annoncé avoir tué deux islamistes dans cette même préfecture d'Aïn Defla, et récupéré quantité d'armes, de munitions ainsi que des denrées alimentaires.

En 2019, l'armée algérienne avait annoncé avoir procédé à l'arrestation de 25 «terroristes» et à l'«élimination» de 15 autres, tandis que 44 se sont rendus. Elle dit avoir détruit «295 casemates de groupes terroristes» et neuf ateliers de fabrication de bombes, et avoir saisi 649 armes, de l'arme de poing au lance-roquette en passant par le fusil d'assaut.

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L'Algérie a été épargnée par des attentats d'ampleur depuis la prise d'otage sur le site gazier de Tiguentourine à In Amenas (1.300 kilomètres au sud-est d'Alger), en 2013, revendiquée par le groupe islamiste des «Signataires par le sang» de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, en représailles à l'intervention militaire étrangère au Mali voisin. 40 salariés et 29 assaillants avaient été tués lors de l'assaut mené par l'armée algérienne.

En 2014, les «Soldats du Califat», un groupe ayant fait allégeance à Daech*, avait enlevé et exécuté en Kabylie (région à l'est d'Alger) le guide français Hervé Gourdel, en représailles à l'engagement de la France aux côtés des États-Unis contre Daech* en Irak.

L'armée algérienne avait affirmé avoir anéanti le groupe moins de deux ans après.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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