La Corée du Nord devra «payer le prix» en cas de guerre, menace Séoul

© AFP 2024 ED JONESKaesong, une ville frontalière de Corée du Nord
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Suite à la rupture par Pyongyang, la semaine dernière, des canaux de communication avec Séoul, l'armée sud-coréenne s'est déclarée profondément préoccupée, déclarant que si les hostilités commençaient Pyongyang «devra payer le prix».

Au lendemain de la démolition du bureau de liaison avec le Sud lors d’une nouvelle escalade des tensions vivement condamnée par Séoul, le ministère sud-coréen de la Défense a promis de «faire payer le prix» à Pyongyang en cas de déclenchement d’actions militaires.

Les actions de la Corée du Nord «annulent tous les résultats et efforts réalisés conjointement depuis plus de 20 ans dans le domaine du progrès des relations intercoréennes et du maintien de la paix dans la péninsule coréenne», a déclaré Jung Dong-ji, chef du département des opérations militaires des chefs d'états-majors interarmées de Corée du Sud.

Les accords seront respectés

Dans le même temps, le ministère de la Défense a déclaré que Séoul appelait au respect et avait l'intention de respecter les accords passés avec la Corée du Nord dans le domaine militaire.

L'administration du Président sud-coréen a également souligné que le gouvernement ne considère pas ce qui se passait comme une raison pour rejeter cet accord du 19 septembre 2018 ainsi que la déclaration de Pan-Muchzhom du 27 avril 2018. En ce sens, la Corée du Sud continuera d'interdire l'envoi de matériel de campagne et de tracts au Nord, même si Pyongyang commence à distribuer ses affichettes sur le territoire sud-coréen.

Le bureau de liaison démoli

Pyongyang a démoli le 16 juin le bureau de liaison intercoréen situé sur son sol, faisant suite à la fermeture, la semaine dernière, de ses canaux de communication avec Séoul.

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La destruction du bureau, l'un des symboles de la détente sur la péninsule, était conforme à «l'état d'esprit du peuple en colère qui veut contraindre les déchets de l'humanité, et ceux qui les ont abrités à payer très cher leurs crimes», a indiqué l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

Des images de l'explosion diffusées par la Maison bleue, la présidence sud-coréenne, ont montré la déflagration survenue dans la zone industrielle de Kaesong, à proximité de la Zone démilitarisée (DMZ).

Le Conseil de sécurité nationale sud-coréen a annoncé, lors d'une réunion d'urgence, qu'il «réagirait fortement» si Pyongyang «continuait de prendre des mesures aggravant la situation» et que «toute la responsabilité des répercussions de cette action reposera sur le Nord».

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