Jean-Luc Mélenchon a fait part de son indignation sur Twitter, suite aux violences survenues à Dijon.
Une prise de position qui fait suite à d’autres propos, tenus lors de la manifestation en hommage à Adama Traoré, le 13 juin. Le député La France insoumise (LFI) avait alors affirmé devant les caméras que la police devait être «aussi désarmée que possible pour qu’elle inspire le respect des citoyens».
Inacceptable chaos à #Dijon.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) June 15, 2020
Les bandes armées doivent être dissoutes. Les gangs désarmés.
Sur Twitter, plusieurs personnalités ont pointé du doigt une forme de contradiction dans ces propos. Ainsi, l’ancien député PS Jean-Louis Gagnaire a accusé Jean-Luc Mélenchon de s’en remettre aux forces de l’ordre après leur avoir «bavé» dessus.
Après avoir tant bavé contre @PoliceNationale & @Gendarmerie ...@JLMelenchon en appelle maintenant aux FDO pour mettre fin aux altercations à Dijon... #YakaFokon
— Jean Louis Gagnaire (@JLGagnaire) June 15, 2020
De même, le journaliste sportif Erik Bielderman a ironisé sur la situation, se demandant si l’usage de pistolet à eau était aussi prohibé. Le journaliste Frédéric de Lanouvelle s’est lui demandé s’il fallait envoyer des lettres recommandées pour appréhender les délinquants.
Avec des pistolets à eau?
— erik bielderman (@erikbielderman) June 16, 2020
On fait comment du coup ?
— Fred de Lanouvelle (@fdelanouvelle) June 15, 2020
On envoie des recommandées ? https://t.co/ts80qOVMYJ
Mélenchon précise son propos
Conscient de la controverse suscitée, le chef de file de LFI a tenu à préciser ses propos. Après avoir dénoncé «des cris de l’extrême droite» sur ses déclarations, il a expliqué qu’il faisait une différence entre l’action des policiers lors des manifestations de Gilets jaunes ou antiracistes, et leur action contre les gangs.
Cris à l’extrême-droite sur #Dijon. En cause mon souhait de voir la police aussi désarmée que possible. Pour eux, l'action de police pour les #GiletsJaunes, les anti-racistes et les contrôles d’identité, c’est pareil que contre une guerre de gangs. Alors pourquoi existe le GIGN ?
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) June 16, 2020