En réponse à la polémique sur le manque de forces de l’ordre à Dijon, Laurent Nunez annonce le déploiement de 150 agents dans le cadre des tensions qui touchent la ville ces derniers temps.
Alors que, pour la quatrième soirée consécutive, la ville de Dijon est secouée par des violences et tensions entre des dizaines de personnes cagoulées et armées, le secrétaire d’État à l’Intérieur a rassuré ce mardi que la réponse «sera extrêmement ferme et ce dispositif sera maintenu», fait savoir BFM TV.
Laurent Nunez sur la situation à Dijon: "J'ai décidé de renforcer le dispositif sur le terrain" pic.twitter.com/dkGSRDNGdf
— BFMTV (@BFMTV) June 16, 2020
En déplacement à Dijon ce mardi matin, Laurent Nunez s’est entretenu avec les autorités locales. Il s’est rendu à la préfecture de Côte-d'Or pour un point de situation avec le préfet, Bernard Schmeltz. Ensuite, le secrétaire d'État a échangé avec les forces de l'ordre au commissariat de Dijon.
Les violences prennent de l’ampleur à Dijon
Auparavant, une centaine d’individus armés de barres de fer, de couteaux et de battes de baseball s’étaient rassemblés dans le centre-ville de Dijon. Ils s’en étaient pris à un bar à chicha avant d’être dispersés par la BAC et la Brigade spécialisée de terrain (BST).
Les violences dans la ville se sont produites après l’agression d’un jeune homme de 16 ans par des dealers. Un groupe d’origine tchétchène a voulu agir en représailles, selon un représentant de la communauté qui l’avait expliqué à France 3. Ces dealers seraient d’origine maghrébine, raison pour laquelle des discussions se sont tenues entre les dirigeants des deux communautés, pour tenter «d’apaiser les tensions», avait rajouté la source.