Un scientifique russe explique pourquoi il ne faut pas compter sur un vaccin universel contre le Covid-19

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Les scientifiques craignent des mutations plus agressives du Covid-19, c’est la raison pour laquelle il ne faut pas parier sur un vaccin universel, selon Mikhaïl Paltsev, membre de l’Académie russe des sciences. Le chercheur compte plutôt sur une immunité naturelle de la population, les vaccins ne pouvant que réduire la pathogénicité du virus.

Un membre de l’Académie russe des sciences, Mikhaïl Paltsev, a expliqué auprès du journal russe Parlamentskaïa gazeta pourquoi le Covid-19 mute et si les vaccins qui sont en cours de développement pourront l’éliminer.

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Le coronavirus mute car l'immunité collective se développe progressivement et parce qu’il fait face à des conditions naturelles: en été, la population augmente son immunité et l'incidence des infections transmises par voie aérienne diminue, estime le professeur à l’Université d'État de Moscou.

«La question est, lorsqu’on crée un vaccin, qu'il ne soit pas contre une protéine qui fait partie de la structure du virus mais contre l'ARN, de sorte que le vaccin agisse spécifiquement contre la base du Covid-19, donc contre l’ARN», a-t-il fait valoir.

Pas de remède universel contre le Covid-19

M.Paltsev a expliqué qu’il n’y aurait pas de remède universel contre le coronavirus et que ceux en développement sont «un moyen d'affaiblir le virus, de réduire sa pathogénicité»:

«La tâche principale dans le développement de ces médicaments est d'éviter le cours sévère de la maladie, qui provoque des décès.»

«Par conséquent, je compterais sur l'immunité naturelle de la population», a-t-il lancé tout en désignant deux facteurs à prendre en compte.

À cause du confinement, la population a accumulé des maladies latentes, les soins médicaux prévus ayant été suspendus, explique le scientifique. Ainsi, d’après lui, «l'exacerbation des maladies chroniques est inévitable». Il a également affirmé que la deuxième vague aurait «sûrement» lieu, «car toute épidémie, notamment une pandémie, dure d'un an à trois ans».

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