Une statue de Christophe Colomb décapitée à Boston, une autre du roi Léopold II déboulonnée en Belgique, deux statues de Victor Schœlcher renversées en Martinique par des militants hostiles à l'héritage colonial… Invitée sur LCI, Marion Maréchal a mis en garde contre la manipulation de l’Histoire, face à ceux «qui cherchent à déconstruire et à culpabiliser l'Occident en vue d'obtenir un certain nombre d'avantages».
Interrogée sur l’antiracisme, la nièce de Marine Le Pen a défendu le droit des peuples d’accepter leur héritage.
#Interview #Racisme - « Ils cherchent à déconstruire et à culpabiliser l'Occident en vue d'obtenir un certain nombre d'avantages » @MarionMarechal – Directrice de l’ISSEP#24hPujadas #LCI #La26 ⤵️ pic.twitter.com/KdgRhJ8CZq
— 24h Pujadas (@24hPujadas) June 11, 2020
«Je crois au droit des peuples de maintenir leurs histoires dans la continuité et d'accepter dans l'héritage ce qu'il y a de parts d’ombre et de lumière», a-t-elle déclaré.
Ce qui «dérange» l’ex-députée du Front national (devenu Rassemblement national, RN) «c’est qu’il y a une volonté de manipuler l’Histoire et de la regarder à l’aune des valeurs qui sont les nôtres aujourd’hui».
«Avec ce type de raisonnement et bien je vous le dis franchement, oui, nous allons déboulonner Napoléon, oui, nous allons déboulonner de Gaulle et nous allons déboulonner probablement tous les socialistes de la IIIe République qui ont fait la république universelle, qui est censée être la république des droits de l’Homme [et] qui a promu l'égalité des droits», a-t-elle insisté.
Les raisons pour «culpabiliser l’Occident»
«Il y a là en fait un prétexte […] pour déconstruire et culpabiliser l'Occident en vue d'obtenir un certain nombre d'avantages qui se manifestent déjà aux États-Unis et aujourd'hui en France puisque la discrimination positive, c'est quelque chose qui est pratiquée depuis des années et qui s'accélère», a-t-elle affirmé.
«Je n'ai pas à m'excuser en tant que blanche»
La présidente du RN Marine Le Pen a alors estimé jeudi que sa nièce et ancienne députée du parti Marion Maréchal était tombée dans le «piège» des «indigénistes» et des «racialistes.»