Soupçonné d’avoir braqué un jeune homme à Toulouse, il affirme ne pas se souvenir des faits et est remis en liberté

© Photo Pixabay / succoun marteau de juge
un marteau de juge - Sputnik Afrique
S'abonner
Après avoir pénétré avec ses amis dans le domicile d’un jeune et l’avoir braqué, un adolescent de 18 ans a été mis en examen pour «séquestration, extorsion et escroquerie». Pourtant, il a été placé sous le statut de témoin assisté et libéré sous contrôle judiciaire.

Un jeune homme de 18 ans a été remis en liberté sous contrôle judiciaire après avoir été soupçonné d’une séquestration, d’une extorsion et d’une escroquerie, relate La Dépêche du Midi.

Bijoux (image d'illustration) - Sputnik Afrique
À Marseille, des braqueurs de bijoux repartent les mains vides en pensant avoir volé une fortune
Selon le quotidien, les faits, dans lesquels l’individu est soupçonné d’avoir joué un rôle important, remontent au 21 février. L’enquête a été ouverte après le dépôt de plainte de la victime, un jeune homme d’une vingtaine d’année. Ce dernier dormait dans son appartement situé dans le quartier Saouzelong, à Toulouse, lorsqu’il a été réveillé par le bruit de cinq individus s’introduisant chez lui.

Comme le rapporte le média, armés d’un pistolet automatique, ils ont immédiatement ordonné à la victime de lui indiquer où était caché son argent puis sont repartis avec sa carte bancaire, une console de jeux, et ont retiré 300 euros.

Le jeune s’est adressé au commissariat.

Les images de vidéosurveillances de la banque ont aidé à relever la plaque d’immatriculation de la voiture utilisée par les malfrats et à identifier son propriétaire, domicilié à Balma. Mais celui-ci a dit aux enquêteurs que c’était son fils de 18 ans qui avait le véhicule ce jour-là.

Il ne se souvient pas des faits

D’après La Dépêche du Midi, ledit fils a été placé en garde à vue le 2 juin. Pourtant, il a avoué aux policiers qu’il avait pris la voiture, mais que c’était l’un de ses amis qui était au volant car il avait beaucoup bu. De plus, il a affirmé ne pas se souvenir des faits.

Ses explications ont été jugées insuffisantes par la police et par le parquet où il a été présenté en vue de sa mise en examen pour «séquestration», «extorsion avec arme» et «escroquerie» dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire.

Un juge d’instruction a décidé de le placer sous le statut de témoin assisté et il a été remis en liberté, sous contrôle judiciaire. 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала