Selon le rapport annuel 2019 de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), que Le Journal du Dimanche a pu consulter, le nombre d’enquêtes concernant des policiers pour injures racistes ou discriminations a diminué.
Pourtant, le nombre total des autres dossiers dont la police des polices s’est saisie a augmenté. En 2019, 1.469 enquêtes ont ainsi été ouvertes, contre 1.180 en 2018. Comme la source l’indique, une telle évolution statistique serait liée au mouvement des Gilets jaunes.
En outre, les faits les plus graves sont également en hausse car 19 personnes sont décédées lors des missions de police en 2019 contre 17 en 2018.
Le ministre de l’Intérieur met en garde
Christophe Castaner a promis le 3 juin, dans le contexte des récentes manifestations aux États-Unis comme en France pour dénoncer les violences policières, que «chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris des expressions racistes» ferait «l'objet d'une enquête, d'une décision, d'une sanction».
Auparavant, il avait décidé de saisir la justice après la découverte sur Facebook du groupe «TN Rabiot Police Officiel» créé le 8 décembre 2015. Il réunissait plus de 8.000 représentants des forces de l’ordre qui s’échangeaient des messages racistes et sexistes.