«Le plus mauvais des enfoirés» de l’UFC menace de rompre son contrat avec l’organisation

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Après Jon Jones, c’est Jorge Masvidal, qualifié de «plus mauvais des enfoirés», qui s’est dit prêt à quitter l’organisation, l’accusant de mal payer ses combattants.

Quelques jours après que Jon Jones a menacé de renoncer à son titre de champion des mi-lourds, soulignant que l’UFC ne lui verse pas «des dizaines de millions de dollars», une autre vedette des arts martiaux mixtes a accusé l’organisation d’avarice.

Jon Jones (à droite) - Sputnik Afrique
Jon Jones reproche à l’UFC de ne pas lui avoir versé «des dizaines de millions de dollars»

Il s’agit cette fois de Jorge Masvidal qui occupe actuellement la quatrième place dans le classement des poids mi-moyen et détient depuis 2019 le titre de «plus mauvais des enfoirés» de l’UFC. L’athlète américain d’origine cubaine et l’organisation n’ont pas pu parvenir à un accord concernant la somme pour sa future rencontre avec le Nigérian Kamaru Usman.

Sur Twitter, Masvidal a écrit que l'UFC lui avait offert «la moitié» de ce qu'il avait obtenu pour sa victoire sur Nate Diaz et a demandé à l’organisation de le «laisser partir».

«Tout le monde veut plus d'argent»

Réagissant à ces propos, le président de l'UFC, Dana White, a déclaré aux journalistes vendredi 5 juin que d'autres associations sportives négociaient actuellement avec les athlètes des réductions de salaire sur une saison écourtée par la pandémie et que «tout le monde veut plus d'argent».

«Personne ne vous oblige à vous battre. Ceux qui ne veulent pas se battre ne sont pas obligés de se battre. Y compris Masvidal et Jon Jones et tous ces autres gars. Et ce ne doit pas être à cause de la pandémie. Ces gars sont des entrepreneurs indépendants... Nous ne supplions pas les gens de se battre», a-t-il déclaré aux journalistes.

​À son tour, Masvidal a répondu sur Twitter que White ne devrait pas comparer l'UFC à d'autres organisations comme la National Basketball Association (NBA) ou la National Hockey League qui paient aux joueurs «la moitié des revenus qu'ils génèrent» alors qu’à l’UFC les combattants ne touchent, selon lui, qu’environ 18% des revenus.

«Je ne suis pas payé sur le hot-dog que vous vendez dans l’enceinte sportive ou le logo sur l’octogone. Je n'ai jamais fait un dollar sur un billet que vous vendez. Je reçois des coups de poing pour gagner ma vie et je sais que la pandémie ou ce qui en reste n'a rien à voir avec cela», a-t-il lancé sur Twitter.
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