Un accord a été trouvé entre la municipalité de Minneapolis et l’État du Minnesota en vue de limiter les prises d’étranglements, lors des interventions policières, rapporte l’agence Associated Press ce vendredi 5 juin.
Selon les termes de cet accord, tout policier pratiquant une prise d’étranglement ou de retenue par le cou devra en informer immédiatement ses supérieurs, par radio ou téléphone. Cette mesure est le fruit d’une enquête, lancée par le ministère des Droits de l'homme du Minnesota, à propos des droits du département de police de la ville.
Encadrement du recours à la force
L’accord entre l’État et la municipalité comprend plusieurs autres propositions pour encadrer l’usage de la force dans la police. Par exemple, tout policier constatant un usage non autorisé de la force par un de ses collègues, sera tenu d’intervenir verbalement voire physiquement. Un manquement à cette règle entraînera des sanctions disciplinaires, aussi sévères que si le policier avait lui-même fait usage de la force, explique Associated Press.
De même, l’usage d’armes visant à contenir la foule, telles les balles en caoutchouc, les grenades assourdissantes ou les matraques, nécessitera une autorisation du chef de la police.
Le conseil municipal de Minneapolis devrait approuver cette mesure ce vendredi, selon Associated Press. La justice doit également se prononcer sur la question, avant une possible entrée en vigueur.