En étudiant une protéine spécifique, baptisée la réflectine, qui rend un calamar invisible en cas de danger, des scientifiques de l’université de Californie ont eu l’idée de l’ajouter aux cellules humaines pour voir si elle aurait le même effet, relate leur étude publiée dans Nature Communications.
L’expérience a réussi et la propriété de la protéine de jouer avec la lumière s’est également appliquée aux cellules humaines, les rendant invisibles.
À partir de cette expérience, les scientifiques ont conclu qu’il serait possible de développer des propriétés optiques dans ls cellules de l’Homme pour les rendre invisibles. De plus, ils ont conclu que la protéine étudiée était capable de préserver et de transférer ses capacités à des environnements étrangers.
«Notre projet se concentre sur le développement de systèmes cellulaires et de tissus avec des propriétés contrôlées pour la transmission, le reflet et l'absorption de la lumière», a expliqué un ingénieur en biologie moléculaire de l'université de Californie (UCI).
Les scientifiques ont ensuite exposé les cellules auxquelles avait été ajoutée de la réflectine à différentes concentrations de chlorure de sodium et ont constaté qu'elles pouvaient régler les niveaux de lumière qui les traversaient car le sel obligeait les particules à augmenter de taille et à modifier leur position. Plus il y a de sel, plus la lumière se dissipe et plus les cellules deviennent opaques.