Des journalistes ont été attaqués ou arrêtés 279 fois entre le 26 mai et le 3 juin lors de manifestations après la mort de George Floyd aux États-Unis, a annoncé le site internet US Press Freedom Tracker, lancé en 2017 par Reporters Sans Frontières (RSF) et une vingtaine d’autres ONG.
LATEST DATA, MAY 26-JUNE 3:
— U.S. Press Freedom Tracker (@uspresstracker) June 4, 2020
*279+ total press freedom incidents*
—45+ arrests
—180 assaults (149 by police)
—40 equipment/newsroom damage
Assault category breakdown:
—67 physical attacks (42 by police)
—40 tear gassings
—23 pepper sprayings
—69 rubber bullets/projectiles
La police a arrêté 45 fois des journalistes et leur équipement a été endommagé dans 40 cas.
Parmi les 180 attaques visant des reporters, 149 ont été entreprises par la police. Le portail US Press Freedom Tracker dénombre notamment 67 cas de recours à la force physique, dont 42 de la part de la police, 40 cas d'attaques au gaz lacrymogène, 69 tirs de balles en caoutchouc et d'autres projectiles, ainsi que 23 cas d’usage de gaz au poivre.
Gazés et pris pour cible par la police
Une journaliste de Sputnik a reçu plusieurs blessures par balles en caoutchouc et éclats d’une grenade Stinger, après qu’elle a montré sa carte de presse et déclaré sa profession à un policier non loin de la Maison-Blanche, à Washington.
Plusieurs de ses collègues, dont un de l’agence RIA Novosti, ont été gazés lors d’une manifestation à Minneapolis, alors qu’ils avaient présenté leurs cartes de presse.
Une vague de protestations et d'émeutes a balayé les villes des États-Unis après la mort de l'Afro-Américain George Floyd, étouffé par la police lors d’une interpellation musclée à Minneapolis le 25 mai.