Ce lundi 1er juin, de nombreuses personnes sont venues à Paris pour rendre hommage à Adama Traoré, mort en 2016 après son arrestation dans le 95, avec des pancartes «Black lives matter» («La vie des Noirs compte), faisant un rapprochement entre le décès d’Adama Traoré, et celui de George Floyd à Minneapolis.
Comme aux États-Unis, les manifestations parisiennes ont été marquées par des violences.
Dans une vidéo postée sur Twitter, une foule de manifestants scande «vendu» face aux policiers. Parmi les fonctionnaires se trouve un agent noir, ce qui a attiré l’attention de l’auteur de la vidéo.
Bon puisqu'on nous accuse d'avoir monté la vidéo, que le "vendu" ne visait pas le policier noir... Voici la scène filmée dans sa version complète #justicepouradama #BlackLivesMatter pic.twitter.com/ZKXlVDnzxM
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) June 3, 2020
Plusieurs incidents
Un commissariat de la police municipale de Clichy (Hauts-de-Seine) a été pris pour cible par des casseurs à l'issue de la manifestation pour Adama Traoré.
#Clichy le commissariat vandalisé par les #BlackLivesMatter #adama pic.twitter.com/KKO27OR7DZ
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) June 2, 2020
«No more silence»: un groupe de personnes se fait photographier sur fond de barricade en feu
— Sputnik France (@sputnik_fr) June 2, 2020
🔴 https://t.co/CezNNfLLeu pic.twitter.com/HFIp56bOyv
Dans un tweet, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a condamné les débordements.
«Rien ne justifie les débordements survenus ce soir à Paris, alors que les rassemblements de voie publique sont interdits pour protéger la santé de tous», a-t-il écrit.