Une autopsie indépendante a conclu que George Floyd était mort asphyxié en raison «d'une pression forte et prolongée», a affirmé lundi 1er juin l'avocat de la famille de la victime, contredisant les résultats de l'autopsie officielle.
«Des médecins indépendants ayant mené une autopsie sur M.Floyd dimanche ont conclu que le décès avait résulté d'une asphyxie par pression prolongée», a déclaré l'avocat, Ben Crump.
Cette pression prolongée «sur son cou a coupé le flot sanguin allant vers son cerveau et la pression sur son dos a entravé sa capacité à gonfler ses poumons», a-t-il précisé, cité par l'AFP.
«Les preuves soutiennent l'asphyxie comme cause du décès et l'homicide comme circonstance de la mort», a souligné lors d'une conférence de presse Allecia Wilson, médecin légiste de l'université du Michigan, qui a pu examiner le corps de la victime.
George Floyd ne présentait d'ailleurs pas de prédisposition sous-jacente qui aurait pu contribuer à son décès, a constaté le docteur Michael Baden, mandaté par les proches de la victime. La mort a été visiblement due à la pression exercée sur le coup de l'homme de 46 ans et par celles qui ont été exercées sur son dos par des agents de police, ajoute Reuters se référant au docteur Baden.
Tensions à Minneapolis
Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre ont lieu dans plusieurs villes américaines dont Minneapolis, Atlanta, Portland, Détroit, Los Angeles, Oakland, Houston et New York depuis la mort le 25 mai de l'Afro-Américain George Floyd.