L'Onu commente le gazage d'un correspondant de RIA Novosti à Minneapolis

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Évoquant l'incident avec un correspondant de RIA Novosti, faisant partie de Rossiya Segodnya, qui a été gazé par la police de Minneapolis, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies Stéphane Dujarric a déclaré qu'il faut enquêter sur tous ces cas.

Le porte-parole du secrétaire général des Nations unies Stéphane Dujarric a commenté les affrontements à Minneapolis dans lesquels des journalistes ont été impliqués.

«J'espère que votre collègue [de RIA Novosti, ndlr] est en cours de rétablissement. Je ne possède pas de détails de cet incident en particulier. Mais il est évident qu'il faut enquêter sur tous ces cas», a répondu M.Dujarric à la question des journalistes voulant savoir si l'attitude de la police envers les journalistes correspondait aux standards internationaux et aux principes de liberté de la presse.

M.Dujarric a en outre attiré l'attention sur les propos du secrétaire général sur Twitter: «Lorsque des journalistes sont attaqués, la société est attaquée, aucune démocratie ne peut fonctionner sans la liberté de la presse, et aucune société ne peut être juste sans des journalistes qui enquêtent sur les crimes et disent la vérité aux autorités».

Ce qui est survenu

Des journalistes ont été gazés par des policiers de Minneapolis lors des manifestations le 31 mai et ce malgré le fait qu’ils aient présenté leur carte de presse. Mikhaïl Turguiev, le correspondant de RIA Novosti, qui appartient au même groupe que l’agence Sputnik, et l'équipe de tournage du média américain Vice ont notamment reçu du gaz lacrymogène au visage.

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Ils se sont retrouvés dans une station-service, dans la zone des émeutes. Après la dispersion des manifestants, les militaires de la Garde nationale ont autorisé la presse à y rester. Ensuite, comme le rapporte le correspondant de RIA Novosti, les policiers ont tiré des balles en caoutchouc, mais ont cessé les tirs après avoir entendu des cris disant que c'était une propriété privée et que ces personnes la protégeaient, ainsi que des cris «presse!».

Les journalistes se sont mis à genoux en montrant leurs cartes. Malgré cela, un policier a aspergé du spray lacrymogène au visage de plusieurs d'entre eux.

Violence injustifiée

L’agence d'information internationale Rossiya Segodnya a exigé que les autorités américaines mènent une enquête sur les actions des policiers. Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné l’incident en évoquant une violence injustifiée.

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