Le député européen Thierry Mariani a pris le parti de Donald Trump concernant la mouvance antifa, qui devrait pour ce dernier être reconnue comme une organisation terroriste. Lançant une pique aux autorités, il explique toutefois pourquoi cela n’arrivera pas en France via un tweet publié ce lundi 1er juin.
À voir la violence de ces #Antifas et autres #BlackBlocks,la logique serait de les déclarer aussi organisation terroriste sur notre territoire .
— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) June 1, 2020
Mais #Macron et #Castaner ne le feront jamais car ces extrémistes ont été bien utiles au Gvt pour casser l’image des #GiletsJaunes ! https://t.co/WS3K0X1my1
Citant les antifas et les black blocs, l’élu du Rassemblement national (RN) estime qu’il serait «logique de les déclarer aussi organisation terroriste sur notre territoire». «Mais Macron et Castaner ne le feront jamais car ces extrémistes ont été bien utiles au gouvernement pour casser l’image des Gilets jaunes!».
Le Président américain a fait cette annonce après que les manifestations ont dégénéré dans plusieurs grandes villes des États-Unis à la suite du décès de George Floyd. Il a affirmé que beaucoup de ces protestataires étaient des «antifas» issus de l’extrême gauche.
Le député français au Parlement européen a d’ailleurs partagé des images de ces violences, commentant qu’une «société multiculturelle est une société multiconflictuelle».
Une manifestation pour les sans-papiers
M. Mariani s’était déjà indigné à propos de la manifestation en faveur de la régularisation des sans-papiers à Paris, qui s’est tenue samedi 30 mai sans l’autorisation de la préfecture.
🔴 À peine déconfinés, les Français assistent à ce défilé navrant de clandestins, en toute ILLÉGALITÉ sur notre sol.
— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) May 30, 2020
Cette manifestation était interdite. Où sont les pourfendeurs permanents des #GiletsJaunes @CCastaner et le préfet Lallement ? Aux abonnés absents. #SansPapiers pic.twitter.com/uPgRifyPGC
À l’instar d’autres figures du RN comme Jordan Bardella et Jean Messiha, il a pointé l’absence de réaction des autorités, interpellant Christophe Castaner et le préfet de police de Paris, Didier Lallement.