Armés de machettes pour assouvir un fantasme, ils se trompent de maison

CC BY 2.0 / Marcelo Braga / Machette
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Un Australien qui, armé d'une machette, avait été engagé pour entrer par effraction dans la maison d'un client, l'attacher et le caresser avec un balai a été déclaré non coupable, après s'être trompé d'adresse, informe l’AFP.

Terrence Leroy, originaire de Sydney, et un associé, s'étaient présentés un dimanche matin de juillet à Goolgowi, une localité rurale de Nouvelle-Galles du Sud, armés et prêts à assouvir les fantasmes sexuels d'un client qui les avait contactés sur Facebook, selon des documents rendus publics par le tribunal de district de Nouvelle-Galles du Sud et mentionnés par l’AFP.

Prenant ces intrus pour un ami qui avait l'habitude de venir lui préparer son café, l'habitant de la maison où ils pénétrèrent eut d'abord pour réflexe, en entendant un bruit, de lancer: «Casse-toi! Il est trop tôt».

Mais quand les intrus annoncèrent le nom de leur client, l'homme encore dans son lit s'empressa d'allumer la lumière, pour découvrir les deux compères dans sa chambre avec des machettes.

Réalisant la méprise, un des deux associés présenta ses excuses et serra la main de l'homme.

Lors du procès, l'avocat de M.Leroy affirma qu'il n'avait nullement eu l'intention d'intimider qui que ce soit.

«Il y avait un contrat commercial pour l'attacher et caresser avec un balai l'homme à moitié nu en sous-vêtements», a-t-il raconté.

Après s'être excusé et avoir pris congé, le duo était parti avec leur chauffeur à la bonne adresse.

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Mais en lieu et place d'une relation sexuelle, le client prépara le petit-déjeuner et M.Leroy s'endormit sur le canapé.

Appelée par l'habitant de la première maison, la police arriva peu de temps après.

Le client était disposé à payer 5.000 dollars australiens (3.000 euros) si la prestation était «vraiment bonne», selon le tribunal.

Le juge Sean Grant s'est dit convaincu que M.Leroy s'était bien trompé d'adresse.

«Les machettes étaient pour eux des accessoires», a-t-il reconnu. «Le scénario n'était pas écrit et ils avaient toute latitude pour effectuer leur prestation». Poursuivi pour «intimidation», M.Leroy a été blanchi de toute infraction le 15 mai.

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