La mère de la fillette décédée après une injection d'adrénaline «par erreur» à l'hôpital s’indigne

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Une mère réclame justice après le décès de sa fille qui a reçu une injection d’adrénaline inappropriée, à l’hôpital de Sète. Une enquête est en cours mais les conditions dans lesquelles s’est produit l’incident restent obscures.

La mère de Marwa, l’enfant décédée ce 27 mai suite à une injection d’adrénaline à l’hôpital de Sète, est revenue sur l’erreur médicale qui a coûté la vie à sa fille pour BFM TV. Rappelant que sa fille de 11 ans était entrée dans l’établissement pour de simples douleurs gastriques, elle se dit choquée que les choses aient pu à ce point dégénérer.

«Ma fille est entrée sur ses deux jambes dans cet hôpital, pour une simple gastro-entérite, et au moment de partir on me dit qu’elle est déclarée morte. Pour moi, il y a eu une faute très grave», déclare-t-elle à BFM TV.

Remontant le fil des événements, la mère de Marwa explique avoir vu sa fille trembler et vomir du sang, suite à cette injection d’adrénaline. Elle parle de la «panique» des soignants, et pointe du doigt un manque de communication entre les professionnels de santé.

«Il y a eu une grave erreur médicale de toute la chaîne du protocole médical. Il n’y a même pas eu de communication entre la première infirmière qui s’est occupée d’elle et le second qui est venu lui injecter 5 mg d’adrénaline», dénonce-t-elle sur BFM TV.

Un besoin d’explication

Alors qu’une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le parquet de Montpellier, les faits restent pour le moment obscurs.

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Interrogé par Le Parisien, Najim, le frère de Marwa, précise que l’hôpital de Sète a admis l’erreur médicale, promettant à la famille la transparence sur les faits. Mais toutes les hypothèses restent ouvertes, à ce stade de l’enquête.

«Je suis allé porter plainte mercredi [27 mai, ndlr] pour homicide involontaire mais un avocat nous a dit qu'on ne peut pas non plus exclure la piste d'un homicide volontaire. Car on ne sait pas exactement […] ce que cet infirmier avait dans la tête. On ne connaît pas cette personne, ni son état psychologique. Nous avons besoin d'explications», déclare Najim au Parisien.
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