Les États-Unis ont bloqué le texte du Conseil de sécurité des Nations unies, proposé par Moscou, appelant à respecter la souveraineté du Venezuela, a déclaré l’ambassadeur russe adjoint auprès de l'Onu, Dmitry Polyansky, sur Twitter.
This is the draft proposed by Russia to be adopted after UNSC VTC today. No accusations, only support of basic common things. It was killed by the @USUN within 9 min from the start of silence procedure. Any questions on how “constructive” US position on #Venezuela is? pic.twitter.com/NYaueSjvXn
— Dmitry Polyanskiy (@Dpol_un) May 20, 2020
Selon le texte proposé, qui évoquait les récents événements vénézuéliens, les membres du Conseil de sécurité devaient rejeter l’emploi et la menace de la force dans ce contexte difficile, conformément à la Charte de l’Onu.
«Les membres du Conseil de sécurité ont appelé à résoudre la situation actuelle de la République bolivarienne du Venezuela via un dialogue entre les Vénézuéliens, sans ingérence extérieure, et à l’aide de moyens politiques pacifiques, dans le cadre de la Constitution du pays, tout en respectant la souveraineté et l’intégrité territoriale du Venezuela», indique le projet diffusé par M.Polyansky.
Revenant sur le blocage du texte par Washington, l’ambassadeur russe a souligné que le texte ne comportait aucune accusation et portait uniquement sur des idées générales.
Une tentative de meurtre, selon Caracas
Début mai, le gouvernement vénézuélien avait déclaré avoir déjoué une tentative d’intrusion par voie maritime d’un groupe de mercenaires. D’après Nicolas Maduro, il s’agissait d’un groupe de mercenaires formés en Colombie, qui avaient pour but de le tuer.
Cette attaque a été financée par les gouvernements américain et colombien, avait alors indiqué le Président vénézuélien. Parmi les personnes arrêtées, se trouvaient deux membres de la sécurité de Donald Trump: Luke Denman et Airan Berry, a ajouté Maduro.
Position de Washington
Selon Donald Trump, les États-Unis n’ont rien à voir avec cette tentative d’invasion. Concernant l’implication de ces deux citoyens américains, Mike Pompeo a déclaré que les autorités allaient vérifier cette information.