Le droit de préemption exercé par le Société nationale algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) pour annuler la cession des actifs du géant américain Anadarko en Algérie au profit de Total a également impacté l’opération d’acquisition d’autres actifs par le groupe français au Ghana, indique ce dernier dans un communiqué publié lundi 18 mai sur son site officiel.
Une condition non remplie
Le groupe français explique que la cession des actifs du Ghana était «conditionnée à la réalisation de la cession des actifs algériens». «Occidental [Petroleum Corp, ndlr] a informé Total que, dans le cadre d’un accord avec les autorités algériennes sur le transfert des intérêts d‘Anadarko à Occidental, Occidental ne serait pas en mesure de céder ses intérêts en Algérie», précise la note.
«Compte tenu de l’environnement extraordinaire auquel le groupe fait face, et du caractère non-opéré des intérêts de Occidental au Ghana, Total a décidé de ne pas poursuivre la réalisation de l’acquisition des actifs au Ghana et ainsi de préserver les marges de manœuvre financières du groupe», conclut le communiqué.
Auparavant, Total avait expliqué que l’acquisition des actifs d’Anadarko en Afrique était «l’opportunité d’acquérir un portefeuille d’actifs de classe mondiale» lui permettant de «renforcer sa position de leader parmi les sociétés privées internationales sur le continent» africain.