Il ne fait pas bon marcher dans la rue pour Éric Zemmour, dont les propos à l’encontre de la communauté arabo-musulmane font régulièrement polémique. Il a de nouveau été interpellé en plein Paris, cette fois par une femme.
Nouvelle #agression verbale contre Eric #Zemmour : bientôt pour se promener tranquillement dans la rue, il faudra un certificat de bonnes opinions #islamiques !@CapuPatriote pic.twitter.com/K4e2DAiQVJ
— Gilbert Collard (@GilbertCollard) May 17, 2020
«Vive l’islam! Vive Allah! Vive Mohammed!», s’est-elle écriée à la vue du polémiste, avec un ton qui ne laissait rien présager d’autre que de l’aversion et du mépris. M. Zemmour l’a simplement saluée d’un «bonjour» avant de poursuivre son chemin. La séquence a été largement partagée sur les réseaux sociaux et a déjà fait réagir quelques personnalités.
«Bientôt, pour se promener tranquillement dans la rue, il faudra un certificat de bonnes intentions islamiques!», s’est indigné le député européen Gilbert Collard. Éric Naulleau, partenaire de longue date de Zemmour à la télévision, a affirmé avoir été témoin de musulmans qui «adressent des paroles d’apaisement ou même de soutien» envers lui et les invite à se manifester davantage en vidéo.
Contrairement à l’hystérique qui vocifère dans cette séquence, les Musulmans qui adressent des paroles d’apaisement ou même de soutien à Zemmour (j’en ai été témoin) ne se croient pas tenus de filmer et diffuser la scène. Peut-être devraient-ils le faire. https://t.co/F2lG2EQRXG
— Eric Naulleau (@EricNaulleau) May 17, 2020
«Je ne suis pas victime ni martyr»
En raison de ses propos sur l’immigration, Éric Zemmour est presque un habitué de ce genre d’interpellation. La dernière en date avait fait couler beaucoup d’encre, le 30 avril, lorsqu’il avait été copieusement insulté par un jeune homme dans la rue. L’extrait avait suscité de nombreuses réactions et débats dans le monde politique et médiatique.
Le polémiste avait d’ailleurs reçu un coup de fil d’Emmanuel Macron, et le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour «violences» et «menaces» en se basant sur la vidéo diffusée sur le Net. «Je ne suis pas victime ni martyr, je défends simplement des idées», avait-il déclaré sur CNews quelques jours après les faits, ajoutant que «des millions de gens vivent la même chose que moi et vivent même pire».