Les microgouttelettes de salive, générées lorsqu’un malade du Covid-19 parle d’une voix forte ou normale dans un espace fermé, restent dans l'air de 8 à 14 minutes. Telle est la conclusion de l'expérience menée dans le cadre de la récente étude de l'Institut national américain du diabète et des maladies digestives et rénales (NIDDK) publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences le 13 mai.
«Les gouttelettes de parole générées par des porteurs asymptomatiques du SRAS-CoV-2 sont de plus en plus souvent considérées comme un mode probable de transmission de la maladie», conclut l’étude.
«Restez en bonne santé»
Une telle observation prouvée expérimentalement permet d’affirmer que «la parole normale provoque une transmission de virus aéroportés dans des espacés confinés», souligne l’étude.
À ce jour, le nouveau coronavirus, apparu en Chine en décembre dernier, a fait plus de 297.000 morts, près de 4,4 millions de personnes ont été contaminées.