Cette «horloge», dressée sur le toit d'un immeuble de Times Square déserté avec la pandémie, affichait le 11 mai plus de 48.000 morts, sur un total de décès américains du coronavirus dépassant désormais les 80.000, le bilan officiel le plus lourd de tous les pays de la planète.
Today we launched a HUGE statement, The Trump Death Clock went live in Times Square to hold this President to account for the estimated 60% of COVID-19 that could have been prevented. #TrumpDeathClock https://t.co/o2CrIWYh2M pic.twitter.com/O9Zr9LyaXz
— TrumpDeathClock (@TrumpDeathClock) May 8, 2020
Le compteur de «l'horloge» augmente en fonction de l'assomption suivante: 60% des morts aux États-Unis auraient pu être évités si le gouvernement de Donald Trump avait décidé de promulguer des règles de distanciation et de fermeture des écoles une semaine plus tôt qu'il ne l'a fait, à savoir le 9 mars au lieu du 16, a expliqué M. Jarecki dans un blog sur Medium.
«Les vies inutilement perdues requièrent que nous demandions une gestion de crise plus responsable. De même que les noms des soldats morts sont gravés sur des monuments pour nous rappeler le coût des guerres, quantifier les vies perdues en raison de la réaction tardive du président sert une fonction essentielle», a expliqué dans son billet de blog M. Jarecki, cité par l'AFP.