Tout en respectant «en permanence» les gestes barrières, tels que le lavage de mains à répétition, le port du masque et un nombre d’enfants limité dans chaque classe, l’école doit reprendre dès ce mardi en France.
La rentrée est toutefois jugée «prématurée» par des enseignants et leurs syndicats. Ces inquiétudes sont d'autant plus vives face aux craintes quant à une deuxième vague de l'épidémie qui reste «active et évolutive» en France. Malgré le reflux des admissions en réanimation, le nombre de morts est reparti à la hausse le 11 mai.
Pour tenter de calmer la fronde, l'exécutif a par ailleurs laissé aux parents le choix de ramener ou non leurs enfants à l'école et estime à 1,5 million (sur un total de 6,7) le nombre d'élèves concernés par cette rentrée qui s'échelonnera tout au long de la semaine, notamment jeudi à Paris et en Île-de-France, relaye l’AFP. Les collèges doivent, eux, commencer à rouvrir à partir du 18 mai dans les seules zones où le virus circule peu.
Évaluation du déconfinement dans d’autres pays
- La Corée du Sud a rapporté 27 nouveaux cas, les agents de santé envisagent de tester des milliers de personnes qui ont visité les boîtes de nuit de Séoul. Selon le maire de la capitale sud-coréenne, le nombre de cas liés aux boîtes de nuit de la ville a dépassé la centaine.
- Les Philippines envisagent un assouplissement du confinement, mais la population est priée de respecter les mesures de précaution.
- À partir de ce mardi, Singapour autorise certains commerces et entreprises à rouvrir, dont les salons de coiffure.
- La Chine fait état ce mardi d’un seul nouveau cas, d’origine importée, c’est un reflux dans la contagion après un rebond d'une trentaine de cas enregistrés en deux jours. Le retour progressif à la normale est en cours dans le pays, le parc Disneyland de Shanghai ayant rouvert ses portes au public. Il s'agit du premier site Disney dans le monde à accueillir de nouveau des visiteurs depuis le début de la pandémie.