C’est peut-être en vain que certains attendent l’arrivée des beaux jours dans l’espoir de voir l’épidémie du nouveau coronavirus reculer, selon une nouvelle étude publiée par le Canadian Medical Association Journal.
Se posant pour objectif de déterminer si la propagation de l'épidémie avait un rapport avec le climat et si l’arrivée des beaux jours pourrait éventuellement réduire la transmission de la maladie, les chercheurs ont analysé 375.609 cas confirmés dans 144 zones géopolitiques du monde. Ils ont comparé la dynamique de propagation du virus entre le 20 et le 27 mars à la lumière de facteurs comme la latitude, la température et l’humidité. Ils ont également tenu compte des mesures prises du 7 au 13 mars 2020 pour endiguer l’épidémie.
D’autres études
Des chercheurs de l'université d'Aix-Marseille ont établi à la mi-avril que même chauffées à 60°C pendant une heure, certaines souches de l'agent pathogène à l'origine du Covid-19 étaient encore capables de se répliquer. Les scientifiques ont dû porter la température presque au point d'ébullition pour tuer complètement le virus.
En outre, un laboratoire américain spécialisé dans les menaces de bioterrorisme a lui aussi testé la résistance du virus à diverses conditions de température et d'humidité. En intérieur, dans des conditions normales (21 à 24°C, 20% d'humidité), la demi-vie du virus sur des surfaces telles que les poignées de portes est de 18 heures contre une heure dans l'air. Cela se réduit à une heure en poussant la chaleur à 35°C et l'humidité à 80%. Toutefois, l'étude n'a pas été publiée.