Lors d'une conférence de presse tenue le 7 mai, le Premier ministre a expliqué pourquoi la France avait détruit 280 millions de masques. Selon lui, ils n’étaient plus utilisables.
«Ce qu'il s'est passé, c'est qu'un certain nombre de masques qui avaient été commandés et stockés il y a fort longtemps avaient vu leur date de péremption dépassée, et parfois depuis très longtemps», a expliqué M. Philippe en se référant à l'important stock constitué à partir du mitan des années 2000.
M.Philippe a évoqué un stock de «360 millions de masques» chirurgicaux «dont les dates de péremption étaient antérieures» à décembre 2019. «On a regardé ce qui pouvait être utilisé. Il n'y en avait pas beaucoup parce qu'ils étaient déjà très anciens», a-t-il précisé.
Mais «un stock de 85 millions a pu être récupéré» et sera utilisé, «non pas comme masques chirurgicaux mais comme des masques grand public», a-t-il ajouté.
«Les autres», c'est-à-dire environ 280 millions, «ne sont plus utilisables et ont vocation à être détruits le moment venu», indique l'AFP.
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