Deux agents de propreté ont été filmés en train de malmener un chat dans les rues de Montélimar, dans le département de la Drôme, mardi 5 mai.
L’association de protection animale L214 explique sur Twitter que le chat avait été auparavant heurté par une voiture.
Une vidéo montrant un chat encore vivant et ramassé à la pelle par un agent de @Veolia puis jeté dans le camion poubelle ! Une honte ! Ca se passe à @VMontelimar @FranckReynier que comptez-vous faire ? Des sanctions s'imposent ! @Collectif_Chat @onevoiceanimal @HenryJeanServat pic.twitter.com/gCEmEdmadz
— 🐾 Ethics For Animals 🐾 (@EthicsAnimals) May 5, 2020
De nombreuses réactions
Plusieurs associations de défense des animaux ont fait part de leur indignation, suite à la mise en ligne de cette vidéo.
La mairie de Montélimar a finalement annoncé sur Twitter qu’elle déposerait plainte à son tour et qu’elle cherchait à identifier les agents responsables.
«Je viens de prendre connaissance d’une vidéo qui circule. Cette dernière est tout bonnement scandaleuse. Les agents concernés sont en cours d’identification et seront convoqués dans les plus brefs délais afin de prendre des mesures disciplinaires», a déclaré le maire de Montélimar, Franck Reynier, sur Twitter ce mardi 5 mai.
La collectivité va déposer également plainte en son nom. Les services municipaux sont déjà en lien étroit avec le service juridique de @30millionsdamis afin d'apporter tous les éléments permettant de faire la lumière sur cette affaire. https://t.co/63VWTRZTgv
— Ville de Montélimar (@VMontelimar) May 6, 2020
Explications de Veolia
L’entreprise Veolia, qui gère le ramassage des ordures pour la ville, a expliqué dans un communiqué regretter «cet acte maladroit», admettant que «les services vétérinaires auraient dû être contactés».
Le chat est mort quelques instants après sa découverte, a expliqué à France Bleu Bruno Bertini, directeur de la filiale recyclage de Veolia dans ce secteur. Il ajoute que les deux salariés seront reçus en entretien disciplinaire, mais se refuse à parler de «maltraitance animale»
«Il était 6h30, en pleine période de confinement, avec des équipes qui travaillent tous les jours depuis le 17 mars et l'agent ne savait comment attraper ce chat agonisant […]. Il a eu peur de le prendre avec les mains, parce qu'on parle aussi de transmission du coronavirus par les chats [...]. Il a eu un mauvais geste qu'on regrette amèrement, mais pour moi il ne s'agit pas de maltraitance animale», a déclaré Bruno Bertini à France Bleu Auvergne-Rhône-Alpes.