Les ventes de tests de grossesse ont explosé en France lors du confinement, alors que la demande de préservatifs a chuté, selon l'observatoire des ventes de la grande distribution Nielsen citée par BFM TV.
Ces ventes ont ainsi bondi de 37% la semaine du 13 au 19 avril, une augmentation largement supérieure à celles d’avant l’épidémie. Les ventes de préservatifs, en revanche, ont chuté en mars jusqu'à 26%.
Pas de baby-boom à l’horizon?
Or, cette hausse importante ne signifie pas forcément qu’un baby-boom est également à attendre en France. Elle peut s’expliquer par le fait que de nombreuses femmes auraient eu un cycle menstruel perturbé pendant l’épidémie et voulaient s'assurer de ne pas être enceintes. Quant aux préservatifs, les mesures de distanciation sociale ont empêché les célibataires de rencontrer de nouveaux partenaires, les bars et autres lieux de rencontre étant fermés.
Enfin, certains Français utilisaient des préservatifs, achetés en masse au début du confinement, pour protéger les doigts avant de toucher les boutons d’ascenseur et autres digicodes, précise le média.