L’agresseur d’Éric Zemmour a réagi à l’ouverture d’une enquête par le parquet lors d’une prise de parole sur l’application Snapchat relayée sur les réseaux sociaux. Dans sa nouvelle vidéo, il dit regretter son geste, mais nie une partie des faits.
ça fait moins le malin pic.twitter.com/lF0UZz2I1y
— Le Gargouilleux Magazine (@Maitre_DeSucres) May 2, 2020
L’homme a signalé qu’il ne s’attendait pas à rencontrer Éric Zemmour avec lequel il est «en total désaccord sur ses idées et sur tout ce qu’il véhicule».
«En le voyant, je me suis laissé emporter».
Il a également tenu à préciser qu’il n’avait pas touché le polémiste et qu’il n’avait «ni l’intention, ni l’envie de l’agresser physiquement».
«C’est complètement faux, ce n’est pas vrai»
Le jeune homme semble déjà regretter de s’être vanté de crachats sur Éric Zemmour et tente de se justifier.
«Je ne lui ai pas craché dessus. On peut me voir dans une vidéo publiée par la suite me vanter de lui avoir craché dessus, mais c’est complètement faux. Vraiment, c’est complètement faux, ce n’est pas vrai», ne cesse-t-il de répéter.
«Je regrette vraiment»
«J’ai mal agi. Je n’aurais pas dû agir de cette façon, j’ai pu le blesser et j’ai choqué beaucoup de monde et je regrette vraiment mon geste».
Une révérence a été également faite à l’adresse des internautes, estimant que son comportement contribuait à alimenter la haine envers la communauté d’origine maghrébine et musulmane en France.
«Je n’ai agi au nom d’aucune communauté et contre aucune communauté malgré tout ce qu’on peut lire sur les réseaux sociaux», a-t-il conclu.
Suite à cet acte d’agression à son encontre, près de 24 heures après la diffusion de la vidéo des insultes, Éric Zemmour aurait reçu un appel du Président de la République en guise de soutien.
Ce samedi, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour «violences» et «menaces» après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une agression verbale visant Éric Zemmour.
L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne.