Depuis le début du confinement, les excès de vitesse ne cessent de se multiplier malgré les nombreux appels et avertissements lancés par la Sécurité routière.
Ainsi, un excès de presque 150 km/h a été enregistré sur une route départementale limitée à 80 km/h dans les Pyrénées-Orientales. C’est un motard qui a été flashé à 226 km/h sur une route limitée à 80 km/h entre Le Boulou et Argelès-sur-mer.
Il a fait l’objet «d’une rétention immédiate du permis de conduire. Une mise en fourrière administrative» a également visé son véhicule, précisent les militaires.
En outre, trois autres infractions du genre ont été commises le même jour dans le département. Les conducteurs ont été contrôlés à 186 km/h au lieu de 110 km/h, 172 km/h au lieu de 110 km/h et 139 km/h au lieu des 80 km/h autorisés.
Dans le Gard aussi
Le 1er mai également, la gendarmerie du Gard a constaté pour sa part 15 excès de vitesse supérieurs de 50 km/h par rapport à la vitesse autorisée «ce qui est du jamais vu et pose question», a-t-elle indiqué, soulignant que ces «infractions sont relevées aussi bien sur le réseau secondaire […] que sur autoroute».
«Poids du confinement? Sentiment d'impunité ou ivresse de la vitesse sur des axes quasi déserts?», se demande la gendarmerie.
La folie de la vitesse s’empare même des élus. Début avril, c’est le maire de Val-de-Reuil dans l'Eure, Marc-Antoine Jamet, a été contrôlé à 158 km/h sur une route limitée à 70 km/h près de la Porte d'Orléans, à Paris.